Pris dans la tourmente quotidienne, ce n’est pas une question qui nous vient habituellement à l’esprit comme gestionnaire. La plupart du temps, nous pensons tous que nous impliquons suffisamment nos employés dans la prise de décision et qu’ils ont suffisamment de latitude pour donner libre cours à leur créativité.
Or, qu’en est-il dans la réalité? Laissés à eux-même dans ce domaine, nos employés poursuivent jour après jour une routine établie. C’est normal, car ils sont à l’aise dans leur manière de faire les chose, celle qui leur permet de rencontrer les résultats normalement attendus.
Mais qu’est-ce que « innover« ? Le dictionnaire Larousse nous en donne la définition suivante: « Introduire quelque chose de nouveau pour remplacer quelque chose d’ancien dans un domaine quelconque : Innover en art ».
Dans le contexte d’une concurrence féroce et de la course à la performance au niveau mondial, l’innovation devient un outils indispensable qui permet à un produit, un service ou une entreprise de se démarquer. Ce résultat ne peut se produire que par une saine gestion de cette innovation. Nous devons donc tous, comme gestionnaire, à notre niveau, participer à cette quête d’innovation dans des actions concertées et structurées. Mais comment faire?
C’est bien connu « qu’il y de bien meilleures idées dans plusieurs têtes que dans une seule ». Il est donc impératif pour chaque gestionnaire de faire appel au cerveau collectif de toute son équipe pour générer des idées novatrices dans la réalisation d’activités ou de projets qui représentent des enjeux importants pour le département ou l’organisation. Il est aussi nécessaire de stimuler l’action chez chacun de ses employés pour réaliser ensemble les idées développées, de manière à générer des résultats.
Pour ce faire, dans un premier temps, le gestionnaire a l’obligation exprimer clairement aux membres de son équipe qu’il s’attend à ce tous développent un niveau de créativité plus élevé pour la recherche de meilleures solutions. Ceci vient clarifier l’attendu dès le départ afin d’introduire dans la culture de son équipe la notion d’innovation et de changement. Il faut que pour chaque employé, l’innovation fasse partie du quotidien, à la fois pour les grands et les petits enjeux. Pour la plupart des gens, le concept d’innovation n’est applicable que pour les grands projets, les grandes améliorations ou les nouveaux produits. Or l’application du concept est aussi valable pour les petites activités du quotidien et, sans nécessairement l’implication de toute l’équipe.
Par la suite, le gestionnaire organise des activités précises qui favorisent la génération de nouvelles idées. Par exemple, il peut créer sporadiquement des équipes d’amélioration continue en les orientant sur des objectifs spécifiques. Il peut aussi mettre en place un système pour gérer les suggestions des employés. Il peut aussi demander à chacun de ses employés de réaliser des améliorations de processus et de méthodes de travail utilisés dans le contexte des opérations normales.
Dans un autre ordre d’idées, plus on génère d’idées, plus on a de chances de trouver la meilleure. Il s’agit donc dans un premier temps de coacher ses employés à générer un maximum d’idées et de les analyser afin de n’en retenir que les plus prometteuses, les plus novatrices. Dans ce contexte, les employé doivent sentir que leur gestionnaire leur donne le temps de généger ces idées et de les analyser en profondeur afin de maximiser les résultats. Finalement, lorsque que la solution est développée, le gestionnaire implique ses employés dans la planification et l’organisation de la mise en oeuvre afin de réaliser ensemble l’idée de changement retenue. Trop souvent les gestionnaires prennent sur eux la responsabilité de l’implantation de chaque solution. Ils en ont tellement à faire qu’ils s’avouent impuissants à tout mette en place et les employés se plaignent que leurs idées ne sont jamais mises de l’avant. Le gestionnaire doit donc s’appuyer sur son équipe pour l’implantaion des idées et fournir les ressources nécessaires. Ainsi, la charge de travail sera répartie et l’implication des employés dans le changement minimisera leur résistance face à ce dernier.
En conclusion, l’innovation, c’est pas si sorcier. il s’agit de:
Vous pouvez aussi consulter un article complémentaire tiré d’une entrevue de Dave Caissy.