Génération Y ou G ?

Le monde du travail a énormément évolué, au cours des 20 dernières années, et les employés autant que les gestionnaires se sont adaptés à ce changement de dynamique. Comme toute évolution, il y a des cotés positifs et des cotés négatifs.

Il est vrai que les nouvelles générations ont influencé l’univers du travail mais ne pourrait-on pas aussi dire que le style de gestion a aussi un impact sur cette évolution? Dans la manière de gèrer aujourd’hui, on donne beaucoup d’importance au facteur humain, ce qui fait que les gestionnaires sont très près de leurs employés. D’ailleurs, aujourd’hui, de peur de ne pas vexer, il n’est pas rare de rencontrer des gestionnaires qui se sentent mal à l’aise quand vient le temps de donner un feedback pour recadrer un comportement non désiré. Avant, le gestionnaire étant redevable des résultats, on se donnait le droit d’être envahissant, voir même contrôlant. Aujourd’hui, celui-ci est toujours redevable des résultats, mais il ne se donne plus le droit d’être encadrant. Est-ce que la génération G pour gestionnaire ne devrait-elle pas prendre sa place auprès de la génération Y?

Plusieurs se sentent mal pris car ils voudraient parfois être plus directif tout en étant «cool»…mais comment faire?

Il est important de bien se connaître pour agir afin de guider convenablement nos actions. L’utilisation adéquate de son leadership nous permet d’influencer positivement nos employés. Le mieux outillé nous sommes, le mieux nous sauront agir.

Pour se faire ciblez les formations qui vous intéressents et appliquez-en les concepts! Plus nous pratiquont, plus à l’aise nous devenons!

Bonne pratique!

Négocier, c’est-quoi ça ?

Au cours des derniers mois, au Québec, nous avons entendu ce mot plusieurs fois par jour et tous les jours de la semaine. La crise des frais de scolarité a été la conséquence d’une négociation qui n’a abouti à aucune solution acceptable pour les deux parties et ce au grand damne des québécois. Nous avons entendu à plusieurs reprises autant les représentants des mouvements étudiants que ceux du gouvernement dire qu’ils voulaient négocier. Mais, si on se rappelle bien, les étudiants disaient vouloir négocier en autant que la hausse des frais de scolarité soient éliminée et les membres du gouvernement disaient vouloir négocier en autant qu’on ne revienne pas sur la hausse des frais de scolarité. En somme , en soumettant de telles conditions, il est clair que personne ne voulait vraiment  négocier.

Qu’est-ce que négocier? Ce mot peut prendre plusieurs sens. Dans des négociations du type « marchandage », négocier c’est essayer d’en soutirer le plus possible à son adversaire pour aller chercher le plus de gain possible pour soi (gagnant-perdant). Ce type de négociation a ses avantages lorsque l’objet de la négociation est unique ou presque. C’est le cas, par exemple, de la négociation de conditions à l’achat d’une automobile. Dans des négociations du type « gagnant-gagnant », négocier c’est essayer de trouver la meilleure solution pour répondre aux enjeux et aux besoins/intérêts des deux parties. Dans ce cas, tous les intervenants cherchent ensemble cette solution la plus avantageuse pour les organisations impliquées. Quoi qu’on dise, dans ces deux types de négociations, les parties en cause se présentent à la table de négociation en sachant qu’ils devront bouger de leur position initiale. C’est la première condition à respecter si on veut vraiment négocier, n’est-ce pas?

Dans le contexte d’une entreprise, les négociations, qu’elles soient avec les clients, les fournisseurs ou les employés, sont rarement uniques. Essayer de « marchander » ne s’avère donc pas une bonne stratégie, car elle génèrera la grogne chez nos partenaires d’affaire. Le mode « gagnant-gagnant » donne plus de chances de générer des bénéfices opérationnels pour les deux parties, et aussi de meilleure relations…

Les conditions à respecter pour négocier gagnant-gagnant sont les suivantes:

  1. Travailler ENSEMBLE et non comme des adversaires et ce tout au long du processus
  2. Ne pas mêler les problèmes de personnes à la négociation elle-même
  3. Tenir compte des intérêts et des besoins des deux parties
  4. Utiliser sa créativité trouver un maximum de solutions potentielles pour se donner la chance de trouver la meilleure
  5. Utiliser des critères objectifs qui répondent aux intérêts et des besoins des deux parties pour évaluer les solutions potentielles et identifier la meilleures.

Bien entendu, pour respecter ces conditions, il faut apprendre à faire les choses autrement, à négocier autrement. En espérant que les protagonistes du conflit des droits de scolarité décideront de changer de stratégie, pour le bien de tous les québécois.