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Utilisez-vous les mind maps?

Le mindmapping se fait de plus en plus présent en milieu de travail, après avoir gagné beaucoup de terrain dans le milieu de l’éducation au cours des dernières années. Cet outil ou façon de faire gagne en popularité depuis peu, mais son apparition date déjà de près de quarante ans. C’est le psychologue britannique Tony Buzan qui utilisa cette façon de faire dans les cours qu’il donnait à la télévision de la BBC en 1971. À l’époque, ses recherches s’intéressaient à l’apprentissage et au cerveau.

Selon lui, nos façons de réfléchir et d’écrire se limitent à la pensée linéaire. Par exemple, nos notes personnelles utilisent peu les images, les symboles et les couleurs. Nous notons des phrases plutôt que des mots clés. Pour renverser cette tendance qui sous utilise le potentiel du cerveau, Buzan dessine des mind maps. Ce terme a été traduit en français par carte heuristique au début, mais aujourd’hui on rencontre plus souvent les expressions comme : schéma de la pensée, carte d’idées, schéma de réflexion ou encore arbre d’exploration. Cependant, chez beaucoup d’auteurs et d’utilisateurs, les mots anglais mind map et mindmapping sont utilisés. Après une certaine popularité, le mindmapping est tombé dans l’oubli dan les années ’80. Au début des années 2000, les progrès dans l’étude du fonctionnement du cerveau ont permis de comprendre pourquoi les mind maps étaient plus adaptés à notre cerveau que les outils d’apprentissage traditionnels. Par la suite, la contribution de l’informatique a permis d’ouvrir la porte au développement d’applications simples et performantes. L’intérêt pour le mindmapping a donc refait surface. Au début c’est encore le milieu de l’éducation qui s’y est intéressé, puis le milieu du travail a suivi. L’outil se popularise de plus en plus.

Pour le format, une carte se construit généralement comme suit : au centre, une bulle (ou toute autre forme) contient le thème. Depuis ce centre, des branches irradient en portant les idées principales dans d’autres bulles. De ces bulles, d’autres branches irradient à leur tour vers des ramifications qui contiennent des bulles avec les idées secondaires etc. Le contenu peut être exprimé en mots clés, en images et en symboles. Des couleurs et des flèches servent à établir des liens.

Une carte peut être dessinée en utilisant simplement une feuille de papier et des crayons de couleurs. Il est possible de dessiner une carte heuristique sur un ordinateur avec la plupart des logiciels de dessin. Il y a maintenant un grand nombre d’applications qui facilitent le travail sur ordinateur, tablette ou téléphone intelligent. Il y a des applications gratuites pour ceux et celles qui veulent essayer cet outil. Bien entendu, les applications payantes sont plus performantes.

Les mind maps servent  à synthétiser l’information, la gérer, la susciter ou l’analyser. Ils peuvent donc être utilisés pour prendre des notes, préparer un exposé ou une formation, analyser un problème, planifier un projet ou réaliser un remue-méninges. Le grand avantage des mind maps, c’est que leur forme facilite la compréhension et la mémorisation des informations en plus d’aider à gagner du temps.

Si vous désirez explorer le monde des mind maps, je v0us suggère notre formation sur ce thème.

C’est l’histoire d’un gars, comprends-tu…

Un article paru dans la dernière édition du magazine québécois PREMIUM (que j’apprécie grandement pour la pertinence des choix d’articles ainsi que la saveur québécoise qu’on retrouve dans les avis aux textes) m’a fait réfléchir sur la place consacrée à l’humour dans nos organisations. En effet, l’article présente une synthèse du livre « The Levity Effect » qui défend la théorie selon laquelle le plaisir et la légèreté au boulot susciteraient un bien meilleur engagement qu’un lieu sous tension.

Dans le contexte actuel où tout se déroule à la vitesse de la lumière et où la recherche de profits fait souvent cavalier seul en matière d’indicateur de performance et de santé organisationnelle, on oublie parfois l’importance que revêtent l’humour, la bonne humeur et le plaisir dans l’équation.

Certains diront que plaisir et professionnalisme ne vont pas de pair. Il va de soi qu’il ne faut pas tomber dans le burlesque ou la bouffonnerie. Toutefois, chaque environnement de travail peut se prêter à l’utilisation d’un humour respectueux et approprié. Pourquoi ne pas mettre de l’avant un déjeuner communautaire à l’occasion de l’Halloween où on demanderait aux personnel de se présenter vêtu d’un accessoire de couleur orange ou noir pour avoir droit au café ou au croissant ? Pourquoi ne pas organiser une activité trimestrielle où chaque département aurait comme mandat de présenter d’une façon humoristique ses dernières réalisations ?

Plaisir ne veut pas toujours dire rire ou sourire. En fait travailler pour un patron qui ne se prend pas toujours au sérieux, facile d’approche et qui valorise l’agrément ou côtoyer des collègues motivés, d’agréable compagnie et ayant de l’entregent contribuent également à rendre plus motivant et agréable l’atmosphère de travail.

Ce qu’il faut retenir du plaisir au travail, c’est que c’est un excellent catalyseur, entre autres pour la créativité,  la mobilisation du personnel, le sentiment d’appartenance, la réduction des tensions, le désir de dépassement, la rétention du personnel et la confiance. Et que des employés joyeux au boulot contribueront davantage aux succès de l’entreprise.

La génération Y a grandi dans le plaisir, carbure au plaisir et recherche le plaisir. Les organisations n’ont plus le luxe aujourd’hui, même si certaines croient que les récréations ne sont utiles que dans les écoles primaires, d’ignorer la satisfaction de ce besoin qui pourrait bien à court terme, ébranler la structure de la pyramide de Maslow.

Notre défi est de taille. La productivité doit apprendre à faire bon ménage avec le plaisir et l’humour.

Alors gestionnaires, apprenons à développer notre côté ludique au travail, à maintenir notre bonne humeur et positivisme malgré le stress et la pression des résultats et à être à chaque instant des personnes agréables à côtoyer. N’est-ce pas de plus une excellente façon de promouvoir la santé mentale de nos organisations.

Au fait, y a-t-il quelqu’un qui connaît l’histoire du gars qui…

P.S. – N’hésitez-pas à me partager les moyens que vous utilisez dans vos organisations afin de stimuler et cultiver le plaisir.